Test du JdG

lundi 1 décembre 2008

Nikon D3x ... Les spécif'


Pratiquement 12 mois après le lancement du D3, premier reflex plein professionnel format de la marque Nikon annonce une version dopée à 24,5 millions de pixels baptisée sobrement et logiquement D3x. Son prix : 7499 euros. Disponibilité : 19 décembre 2008.



Nikon D3x

Le Nikon D3x, un reflex de reportage et de studio pour 7499 euros (nu).











































































Nikon D3x
Capteur : CMOS 24,5 millions de pixels 35,96 x 23,93 mm, taille des photosites 5,94μm
Viseur : viseur optique 100%, grossissement 0,7x, dégagement oculaire 18 mm, visée LiveView
 Antipoussière : logiciel
Monture : Nikon F

Formats : JPeg, Raw (NEF sur 12 ou 14 bits) et Tiff
Tailles images :  6048 x 4032 (FX), 3968 x 2640 (DX) et 5056 x 4032 (5:4)
Mise au point : AF Multi-CAM3500FX, 51 collimateurs (détection de contraste en mode LiveView)
Modes vidéo : non
Mesure d'exposition : Matricielle couleur 3D II
Sensibilité : 100-1600 ISO, extension possible de 50 jusqu'à 6400 ISO
Obturation : 30 à 1/8000 s (300 000 cycles, fabrication en Kevlar et carbon), synchro flash 1/250°
Rafale :  5 i/s en plein format et 7 i/s en mode DX
Écan LCD : TFT 3'' VGA (640 x 480 pixels : 920 000 points), angle de vision 170°
Mémoire :

Stockage : 2 slots CF qui fonctionnent soit par débordement, soit par sauvegarde, soit par enregistrement séparé du Raw et du JPEG
Connexions : sortie vidéo NTSC, PAL ou HDMI 1.3a, USB 2
Alimentation : EN-EL4a identique Nikon D3
Dimensions / poids :  160 x 157 x 88 mm . 1220 g





Vous pouvez télécharger la fiche complète du Nikon D3x sur le site Internet de Nikon France.





Un nouveau capteur, un ancien boîtier



Capteur CMOS du Nikon D3x

Le capteur 24x36 et ses 24,5 millions de pixels.



Le principal attrait du Nikon D3x reste bien sûr le capteur plein format 24,5 Mpix (probablement le même qui équipe déjà le reflex Sony Alpha 900, il sera certainement difficile d'avoir la confirmation de cette information).

La plage de sensibilité est de 100-1600 ISO. Nikon propose d'étendre
celle-ci de 50 à 6400 ISO. On reste toutefois assez loin des
performances du Canon 5D Mark II
qui propose une plage de sensibilité de 100 à 6400 ISO étendue à 12800
ISO. Reste bien sûr à voir le traitement du bruit numérique à toutes
les sensibilités.

Comme sur les D3 et D700, il est possible d'utiliser tout ou partie du capteur lors de la capture.



Et le système antipoussière ?

Alors que le Nikon D700 dispose d'un système de nettoyage par vibration
du filtre passe-bas, le D3x (comme le D3) ne dispose pas d'un tel
attirail. Une bien mauvaise nouvelle (lors de la sortie du D3, Nikon
avait annoncé que le prochain boîtier en serait équipé). Il faudra donc
jouer avec l'image de référence dans Capture NX2 et surtout jouer avec
les pinceaux pour nettoyer manuellement le capteur. Des précisions
seront peut être disponibles lors de la conférence de presse.



- FX plein format 24x36 mm, 24,5 millions de pixels, 5 i/s
nikon D3 format FX

- DX (APS-C 16x24 mm, 10 millions de pixels, 7 i/s)


Nikon D3 format DX

- 5/4


Nikon D3 format 5:4





Nikon promet une qualité d'image encore jamais
atteinte sur un reflex "classique". Le nouveau capteur associé au
nouveau processeur Expeed (qui travaille sur 16 bits) délivre des
fichiers à la mesure des ambitions de Nikon. La taille moyenne d'un
fichier Raw serait de 50 Mo (14 bits) et les fichiers Tiff 16 bits de
140 Mo... De quoi donner le vertige. Attention, si le processeur Expeed
travaille bien sur 16 bits pour conserver un maximum d'information
pendant les calculs et les corrections, la conversion du signal
analogique en numérique est quant à lui toujours réalisé au choix sur
12 ou 14 bits. Ainsi, certains dos numériques conservent une petite
avance avec une conversion A/N sur 16 bits. Des précisions seront
probablement dévoilées à la présentation presse ce matin. Une affaire à
suivre donc...



Nouvelle carte mère

Nikon D3x carte mère

La carte mère du Nikon D3x et le "cerveau" Expeed.





L'électronique du D3x a évolué pour traiter
rapidement la masse colossale d'information sur 16 bits (attention la
conversion A/N est toujours réalisé sur 12 ou 14 bits comme sur les D3
et D700) tout en gardant une bonne réactivité et un mode rafale plus
que confortable (ce qui n'est pas le cas des appareils moyen format).
Il y a fort à parier que le traitement du bruit électronique est
également en progrès. Le processeur Expeed du D3x
permettrait également de mieux traiter les aberrations chromatiques des
anciennes optiques de la marque, ainsi que le vignettage.



Le Nikon D3x : le boîtier du D3.

Entre les deux reflex professionnels plein format, il existe un élément commun : le boîtier. En effet, le D3x
est "simplement" un D3 dont le coeur à été remplacé. On retrouvera donc
le châssis en magnésium du précédent modèle, gage d'une grande
robustesse, et les innovations technologiques présentées lors de la
sortie du D3 comme la reconnaissance des scènes, le module autofocus
sur 51 points...



nikon D3x chassis

Le châssis et la chambre du Nikon D3 sont en alliage de magnésium.




Le D3x conserve donc une solide construction et antiruissellement.




Nikon D3x étanchéité

Les différents renforts d'étanchéités sur le Nikon D3x.



Reconnaissance de scène


Nikon D3x capteur 1005 points couleur

Le capteur 1005 points couleur du Nikon D3x.



Le D3x intègre un capteur RVB 1005 zones aux
multiples fonctions (en plus de la traditionnelle mesure d'exposition
matricielle 3D couleur II). Celui apportera une assistance nouvelle
avec la reconnaissance de scène pour :



- la mesure de l'exposition et le contrôle du flash

- l'autofocus

- la balance des blancs auto



En effet, ce capteur de 1005 photodiodes est associé à de nouveaux
algorithmes et à un réseau de diffraction pour "mieux voir" la scène
photographiée et mieux l'analyser.

capteur RVB 1005 photodiodes

Le réseau de diffraction sépare les différentes couleurs de la lumière pour frapper les photosites correspondants.
 



L'image analysée (en couleur) est plus précise. Les algorithmes
seraient alors capables d'identifier le sujet principal du fond (en
déterminant la présence d'un visage par exemple). Des paramètres pris
en compte ensuite pour le calcul de la mesure d'exposition matricielle
3DII.


 

reconnaissance de scène





Autofocus 51 collimateurs

Nikon D3x module AF Multicam 3500 FX

Le module AF Multi-CAM3500FX du Nikon D3x.



Les bénéfices du capteur 1005 photosites ne s'arrêtent pas là. En
effet, il épaule également le système autofocus sur le suivi de sujets
mobiles. En effet, lors du passage d'un collimateur à l'autre pour le
suivi d'un sujet, le système AF peut perdre la position de la mise au
point. Les 1005 points du capteur permettent de dresser un maillage
plus dense qui permet d'affiner le suivi AF 3D.



Suivi AF avec capteur 1005 photosites
 

Le module autofocus est l'AF Multi-CAM3500FX.
Celui-ci dispose de 51 collimateurs (c'est le système le plus riche
actuellement) dont 15 en croix au centre. Ceux-ci sont sensibles
jusqu'à f/5,6. Plusieurs schémas de répartition sont possibles :



- 51 collimateurs


 

Nikon D3 51 collimateurs
 

- 21 collimateurs


 

Nikon D3 21 collimateurs
 

- 9 collimateurs



Nikon D3 9 collimateurs





Le nouveau module permet également de calibrer les objectifs avec soit
une correction globale (pour tous les objectifs), soit une correction
individuelle (20 mémorisations).



Support mémoire

Le boîtier professionnel dispose de 2 slots CF. Les deux cartes mémoire
peuvent être utilisées en débordement (l'une prend le relai de l'autre
lorsqu'elle est pleine), en sauvegarde (l'image est automatiquement
dupliquée sur la seconde carte) ou en stockage RAW + JPEG séparé.Il
faudra prévoir des cartes rapides pour absorber la quantité faramineuse
d'information (35 Mo/s) et sans doute prévoir l'achat d'actions chez
les fabricants de disques durs...Sans parler des ordinateurs 8 coeurs
qu'il faudra bientôt prévoir (heureusement Bibble 5 sait gérer tout
ça...).



Nikon D3 2 slots CF



D-lighting Actif

Nikon a amélioré le D-Lighting Actif (à la prise de vue) sur le nouveau
boîtier. Un nouveau réglage Très élevé (en plus des  modes Auto, Élevé,
Normal, Faible ou Désactivé) pour les scènes très contrastées fait son
apparition.



sans d-lightingsans D-lighting Avec D-lightingavec D-lighting



Le viseur

Le viseur du D3x
est identique à celui du D3. Il couvre donc un champ de 100% et dispose
d'un grossissement de 0,7x. Pour l'instant aucune précision sur la
possibilité d'afficher des informations en surimpression (quadrillage
de visée par exemple). Une possibilité qu'offre le D700, mais pas le D3.




Nikon D3x viseur



Le mode visée directe (
LiveView)

Comme les précédents boîtiers Nikon, le D3x est équipé d'un écran LCD de 920 000 points (640x480 pixels) précis et confortable.

Il existe deux modes :



- main levée : la mise au point utilise la fonction autofocus par contraste.

- trépied : la mise au point s'effectue pas à pas avec le miroir



Le mode LiveView "main levée" dispose donc d'un AF par détection de
contraste (comme sur les compacts). Ainsi, c'est toute la surface du
capteur qui est utilisé pour effectuer la mise au point. Le miroir n'a
pas besoin d'être abaissé pour effectuer la mise au point. La visée sur
l'écran LCD est donc réellement continue avec un vrai système de mise
au point.



Les différents affichages du Nikon D3x



Nikon D3x LCD arrièreNikon D3x affichage LCD basNikon D3x affichage LCD haut



Et la vidéo ?

Elle est simplement absente du Nikon D3x.
Le boîtier était sans doute déjà finalisé lors de l'annonce du Canon 5D
Mark II. Trop tard pour réagir ou peut-être existe-t-il d'autre
sproblèmes techniques.

Quoi qu'il en soit, il faudra attendre la prochaine génération de
boîtiers professionnels pour l'enregistrement vidéo en haute
définition.



Le prix...

Le prix est bien sûr un élément essentiel pour la réussite du Nikon D3x. De prime abord, le nouveau boîtier Nikon semble cher, surtout si l'on compare le D3x au Sony Alpha 900 proposé à 2800 euros...Le D3x
est "juste" 2,5x plus cher pour une définition équivalente. Cela donne
à réfléchir et il faudra attendre les premiers tests pour vérifier de
la supériorité de la qualité des images. Nikon justifie sans doute le
prix de son nouveau boîtier, en comparant son offre à celle de Canon
(le 1Ds Mark III est proposé à un peu plus de 7000 euros nu) ou aux
appareils moyen format certes un peu plus chers. Toutefois, le marché
du moyen format est en pleine mutation (pressé par les reflex
justement) et les prix s'effondrent à une vitesse vertigineuse. Ainsi,
un Hasselblad H3D II avec un dos 31 millions de pixels et une optique
80 mm est aujourd'hui proposé à 12 000 euros (HT). Au passage Nikon
semble oublier un peu vite le Canon EOS 5D Mark II,
qui dispose d'un capteur plein format à 21 millions de pixels (et
d'intéressantes fonctions vidéos) pour un peu moins de 2800 euros. De
quoi réfléchir.



Vues du boîtier




Nikon D3x dos



Nikon D3x dessus

Nikon D3x face






Source: 
Nikon France

jeudi 27 novembre 2008

Nikon D3x toujours

Plusieurs éléments me font penser  que l’annonce officielle du Nikon
D3X est imminente. D’une part l’évènement spécial qui aura lieu le 1er
décembre un peu partout dans le monde et d’autre part la fuite sur le
site Nikon USA ou l’on a pu voir quelques heures une page consacrée au
nouvel appareil.




La suite lundi prochain 1er décembre.

Nikon D3x ?

Que la force soit avec vous ... Nikon nous prépare un D3x pour très bientôt ...





Ca va faire très mal !

pour les doigts boudinés

Pour julien et ses gros doigts

Vous avez toujours du mal avec les claviers de vos smartphones parce
que vos pouces sont trop gros ou vous n’êtes pas assez doués ? Alors je
vous propose les Awethumb
qui sont en fait des petits “gants” pour vos pouces et qui devraient
vous permettre de taper plus vite que la lumière sur vos smartphones.
Comptez 12$.





via Journal du geek

jeudi 11 septembre 2008

Sony Alpha 900, le plein format

Sony dévoile son nouveau reflex haut de gamme
destiné au professionnel, le Sony Alpha 900. Ce nouveau boîtier
révolutionne la gamme d’appareils reflex Sony, en effet la marque
rejoint les grands constructeurs d’appareils comme Canon et Nikon sur
le marché des appareils reflex full-frame. Les ingénieurs Sony ont
voulu démontrer dans l’Alpha 900, tout le savoir faire de la marque en
proposant un boîtier accessible avec des performances impressionnantes !


Le nouveau Sony Alpha 900 s’attaque donc au dernier Nikon D700 ou le très prochain Canon EOS 5D Mark II. Pour cela, Sony a placé la barre très haute avec premièrement Sony A900un
boîtier en magnésium bien pensé. Celui-ci à peine plus lourd que
l’Alpha 700 est cependant un peu plus gros, mais la prise en main à été
revue avec une nouvelle poignée redessinée et un peu plus creusée de
2,5 mm. Malgré ses 850 grammes, le châssis en aluminium de l’Alpha 900
est léger et intègre une cage en carbone et alliage de polycarbonate
qui renferme elle-même le miroir et son mécanisme. Pour faire face aux
conditions extrêmes, un grand nombre de joints toriques protègent
l’ensemble de l’appareil contre l’humidité ou la poussière par exemple.
Les joints ne protègent pas exactement l’ensemble de l’appareil, mais
ses commandes, contrairement à d’autres boîtiers comme le D3.


sony alpha 900Grâce
à l’acquisition de Konica-Minolta, Sony dévoile un appareil avec une
qualité de fabrication tout à fait convenable, comme l’Alpha 700.
Le prisme de cet appareil proéminent, offre un réel confort de prise de
vue, le viseur cinq prismes ultras lumineux est très impressionnant et
vraiment confortable avec une couverture à 100% et un grossissement de
0,74x, un véritable gage de confort. Pour couronner le tout,
l‘utilisateur peut dorénavant le remplacer lui-même sans repasser par
le service après-vente, une première ! Le verre de visée sera
disponible en type L (modèle grille) ou en type M (verre dépoli
sphérique de type Acute Matte). De plus, plusieurs joints toriques
bordent le viseur interchangeable pour éviter toute infiltration de
poussière ou d’humidité.alpha 900


La taille du prisme ne permet pas d’embarquer un flash à la hauteur,
mais le dernier HVL-F58AM orientable et étudié avec ce boîtier comblera
ce défaut mineur. Deux cellules de détection de proximité juste en
dessous du viseur déclenchent automatiquement le système autofocus à
l’approche du visage de l’utilisateur.

Autre point intéressant, le nouvel écran LCD VGA 3 pouces affiche une
résolution de 921 600 pixels pour un véritable confort de visualisation
en 640×480. Grâce à un capteur, le menu s’affiche à l’horizontale ou à
la verticale suivant la manipulation de l’appareil. Cependant, la
fonction de visée directe (Live View) n’est pas disponible sur l’A900,
mais un mode de prévisualisation (prévisualisation intelligente)
reflète l’image gardée en mémoire et ajuste les différentes
modifications d’exposition ou de balance des blancs directement par un
simple déclenchement.


La molette de sélection reste très simple avec l’habituel mode
automatique (Auto), les classiques modes PASM et 3 modes
personnalisables pour faire face à différentes situations de prises de
vue.

a900Toujours
sur le dessus du boîtier, un nouvel écran LCD (21×23 mm) fait son
apparition pour indiquer les différents paramètres et quatre boutons,
permet d’accéder directement au mode rafale, a la sensibilité, à la
balance des blancs ou au correcteur d’exposition.

L’Alpha 900 est équipé de différentes sorties, une connexion HDMI, une
sortie vidéo, télécommande et alimentation, de l’autre côté de
l’appareil on notera la présence de deux compartiments pour insérer une
carte mémoire Compact Flash (compatible UDMA) ou une carte Memory
Stick, dommage que ces deux cartes ne sont pas utilisables en même
temps !


A l’intérieur du Sony A900, c’est du lourd, premièrement un capteur
Full-Frame (24×36) CMOS (35,9 x 24 mm) doté de la technologie Exmor
avec une résolution impressionnante de 24,6 millions de pixels. La
technologie Exmor offre un convertisseur analogique ou numérique
intégré directement au capteur. Avec un capteur deux fois plus grand
que l’A700, l’A900 produit des photos de 6048×4032 pixels de plus de
20Mo. Même avec cette taille, le capteur de l’A900 offre des photosites
toujours plus grands que celui du capteur APS-C de l’A700, du beau
boulot de la part de Sony…




Autre révolution sur cet appareil, la stabilisation et l’anti
poussière. En effet, Sony annonce que l’A900 est le premier boîtier
plein format stabilisé par le capteur  et en même temps
muni d’un double système anti poussière par revêtement antistatique et
décalage du capteur, waouh quelle technologie !

Malgré la grande taille du capteur, la stabilisation mécanique
SteadyShot permet un gain de 2,5 à 4 EV avec les montures d’objectif de
type Alpha ou Konica Minolta de type A. De plus, la fameuse échelle de
vibration est intégrée au viseur et un avertisseur sonore vous avertit
en cas d’instabilité de l’appareil.




alpha 900 sony

Le traitement sur 12 bits et la sensibilité de 200 à 3200 ISO
(extensible à 6400 ISO) est gérée par deux processeurs Bionz
exclusivement étudiés pour cet appareil et accélérer 1,3 fois plus le
traitement et diminuer l’effet néfaste du bruit.

D’autre part, le mode rafale est capable d’avaler 5 i/seconde sur 13
vues en RAW et plus de 100 en JPEG normale, ce n’est pas impressionnant
pour un appareil qui serai destiné aux activités sportives, mais avec
des fichiers entre 20 et 27Mo, le processeur n’a qu’à bien se tenir !
Juste pour info, le nouveau biprocesseur est capable de traiter jusqu’à
123 millions de pixels par seconde, et oui.

reflex sonyDu
côté de l’autofocus, là aussi on a du nouveau. Avec neuf collimateurs
et dix points d’assistance supplémentaire, la plage de détection est
élargie. Plus précisément huit points périphériques et un central en
double croix avec un capteur à f/2,8.

L’optimisateur de gamme D ou DRO offre une exposition équilibrée dans
les zones d’ombre en conservant les zones plus exposées en particulier
dans les conditions de contre-jour. L’affichage Quick Navi est toujours
présent pour un accès rapide et simple aux réglages de l’appareil.


La batterie InfoLITHIUM haute capacité permet d’effectuer jusqu’à
880 prises de vue (avec viseur optique) avec indication du pourcentage
de charge restante. De plus, une poignée d’alimentation (350€)
ergonomique avec de nombreuses fonctions raccourcis permet de loger
deux batteries supplémentaires (identiques à celle de l’Alpha 200, Alpha 300 - 350 et Alpha 700) pour bénéficier d’une autonomie atteignant 1600 prises.

Sony livre son boîtier avec une télécommande pour le pilotage à
distance et une suite logicielle complète pour les fichiers RAW et JPEG.sony 70-400


Avec le lancement du Sony Alpha 900, deux nouveaux objectifs plein
format équipé de la motorisation interne SSM seront commercialisés, le
16-35 mm (f/2,8) Vario Sonnar T Carl Zeiss et un 70-400 mm (f/4-5,6) G
SSM. De quoi apprécier la qualité et les performances de cet A900 ;)


Voir toutes les caractéristiques détaillées du Sony Alpha 900


Prix et disponibilité :

Le Sony Alpha 900 sera disponible en fin d’année (pas de date précise
pour la France) et proposé à un prix de 2800€. Le Carl Zeiss 16-35 mm
f/2,8 et le 70-400 mm (f/4-5,6) G SSM seront commercialisés en même
temps aux prix respectifs de 1700 et 1500€.


via photovore

lundi 8 septembre 2008

video projecteur geek

Si vous êtes fan de Star Wars, vous serez
séduit par ce R2D2 haut de 54 centimètres. Il projètera vos images et
videos depuis de nombreuses sources puisqu’il est équipé d’une station
d’accueil iPod, d’un lecteur DVD, lecteur carte mémoire, de prises USB,
d’entrées audio et video. Il lit différents formats dont Divx, mp4 etc…

En plus de cela R2D2 se déplace sur ses roulettes et s’exprime grâce à ses haut-parleurs 2×10 watts.


Pour le moment il est disponible en pré-commande. Cela laisse le temps d’économiser pour l’acquérir au prix de 2999 euros !


Découvrez la présentation du robot produit par Nikko Electronics sur le site de Robopolis


robot r2d2 de Star Wars

robot r2d2 de Star Wars


Via w3sh magazine

mercredi 27 août 2008

Le canon EOS 50D

Le premier reflex que lance Canon cette rentrée n’est pas le successeur du plein format EOS 5D, mais l’EOS 50D, un modèle qui vient coiffer l’EOS 40D sans le remplacer au catalogue.

Ce n’est que partie remise. Canon a encore trois semaines pour se placer face au D700 de Nikon. Pour l’heure, sa cible est le Nikon D300 et pour une fois, la concurrence est frontale et Canon n’a pas fait les choses en petit. Le capteur, déjà, toujours en Cmos produit des images de quinze millions de pixels. Une course aux pixels inutile ? Je ne le pense pas, car cela laisse une latitude de recadrage importante, d’autant que la visée reflex n’est pas du quasi 100 %, mais l’habituel 95 % de cette classe de matériel… le D300 excepté.

Le boîtier est celui de l’EOS 40D, avec la même disposition des commandes. A ceci près que l’activation du LiveView ne passe plus par la touche centrale de la molette dorsale, mais par une touche dédiée, celle qui sert aussi à piloter l’impression directe. Sous le LCD, une touche de fonction paramétrable a été ajoutée. Le boîtier, en alliage de magnésium, est protégé de l’humidité et présente une certaine immunité à la pluie, sans toutefois atteindre le niveau de tropicalisation des EOS 1D et 1Ds. On note aussi que le bruit de déclenchement est bien amorti.

A l’intérieur, si le capteur joue le rôle des poumons qui insufflent les pixels, le processeur est tout nouveau, puisque ce reflex est l’occasion pour Canon d’inaugurer le processeur Digic 4, 1,3 fois plus rapide. Une puce qui aura fort à faire, ne serait-ce que pour traiter les hautes sensibilités. Si l’EOS 40D montait à 3 200 Iso, ici la sensibilité culmine à 12 800 Iso ! Même si l’implantation des photosites a été optimisée, avec des microlentilles sans espacement, pour ne pas trop réduire la quantité de lumière qui tombe sur chaque photodiode, quinze millions de pixels sur un capteur APS-C, cela commence à faire beaucoup. Et puis, assurer des rafales de 90 Jpeg, sur une CompactFlash compatible UDMA, 60 sur une CompactFlash qui ne l’est pas, à 6,3 im/s, cela demande du muscle. Surtout quand les données sont délivrées sur 14 bits et qu’une option propose de réduire le vignettage à la volée (26 optiques sont reconnues par le firmware). D’ailleurs, on trouve aussi une réduction du bruit (maintenant à 3 niveaux d’intensité, comme l’optimiseur de luminosité) et un mode de décalage de la dynamique qui préserve mieux les hautes lumières (gain de 1 IL).

L’autofocus repose sur le capteur AF de l’EOS 40D, avec 9 collimateurs disposés en losange, celui du centre étant compatible avec les optiques ouvrant jusqu’à F2,8, les autres avec celles ouvrant à F5,6.


Mise au point sur 9 zones, détection de visages, antipoussière, LiveView sont d’actualité. L’afficheur LCD est maintenant dans la norme du haut de gamme, avec une définition VGA (640 x 480 pixels), secondé par une sortie HDMI pour visualiser les photos dans de bonnes conditions sur un téléviseur Full HD.

Canon, qui a toujours eu des menus clairs et bien différentiés a amélioré leur graphisme. Comme Olympus et maintenant Nikon, les réglages sont accessibles sur le LCD, via la touche Info et le mini joystick, pour un réglage direct, sans passer par les menus ou les touches dédiées.

Les modes PASM et les programmes-résultats sont secondés par un mode automatique CA, destiné au néophyte qui emprunte l’appareil à son propriétaire. Canon lui permet, en marge de l’exposition et de la mise au point auto, de jouer sur quelques réglages, présentés simplement, afin par exemple de jouer sur la profondeur de champ. Un premier regard sur l’ergonomie de cette commande laisse toutefois dubitatif sur ce qu’un vrai débutant comprendra de ce qui lui est proposé.



- DES MENUS REDESSINÉS
Canon a légèrement revu le graphisme des menus, toujours organisés en couleurs thématique (prise de vue, fonctions de personnalisation, menu personnalisable) sur le principe qu’un écran affiche tous les paramètres sans qu’il faille paginer.


- LES RÉGLAGES OPÉRATIONNELS
Le nouveau design des menus est vraiment remarquable. Ici, les réglage du type de fichier montre la présence des formats sRaw1 et sRaw2, pour des images en 7,1 et 3,8 Mpxl. Notez aussi que la compensation d’exposition s’effectue sur une plage de +/-4 Mpxl.


- LES RÉGLAGES D’AFFICHAGE
On remarque que la visée sur le LCD s’enrichit d’un type de quadrillage supplémentaire et d’un nouveau mode de mise au point : la détection de visages. La touche Info devient paramétrable.


- LES FONCTIONS PERSONNALISÉES
Au nombre de 25, elles régissent l’exposition, l’image, les autofocus/cadence et le mode opératoire.


- LE LIVEVIEW
Quand la visée sur le LCD est activée, vous pouvez opérer une simulation de l’exposition et accéder à un zoom (5x ou 10x) pour vérifier la mise au point. Les touches de paramétrages, sur le dessus, restent actives et affichent des menus sur l’écran, plutôt qu’un contrôle sur le LCD monochrome.

Un an après la sortie de l’EOS 40D, Canon a remarquablement su fait évoluer le boîtier qui datait sous plusieurs aspects lors de sa sortie, même s’il était capable de satisfaire le photographe exigeant. La sortie est prévue pour fin septembre, au prix très attractif de 1 499 € le boîtier nu. Avec le zoom F4-5,6/17-85 mm IS USM, il sera vendu 1 899 €, et avec le nouveau zoom F3,5-5,6/18-200 mm IS, il vous en coûtera 2 099 €. A signaler que l’EOS 40D ne quitte pas le catalogue, où son prix est passé à 1 049 €, boîtier nu et à 1 499 € avec le 17-85 mm IS USM.


Fiche technique

- Capteur : Cmos 22,3 x 14,9 mm 15,5 Mpxl
- Format : 3/2
- Pixels utilisés : 15,1 Mpxl
- Définition : 4 752 x 3 168, 3 456 x 2 304, 2 353 x 1 568 pixels
- Stabilisateur : -
- Nettoyage du capteur : Oui
- Protection du boîtier : Partielle
- Sensibilité : 100 à 12 800 Iso
- Formats de fichiers : Jpeg, Raw, sRaw
- Espace de couleurs : AdobeRGB, sRVB
- Monture : Canon EF, EF-S
- Coefficient multiplicateur : 1,6x
- Mise au point auto. : TTL-CT-SIR
- Zones de mise au point : 9 (détection auto ou manuelle), reconnaissance de visage (LIveView)
- Illuminateur AF : Oui (par le flash interne)
- Mise au point : Automatique au déclenchement ou avec suivi, continue, manuelle
- Mode d’exposition : Programmé avec décalage, priorité vitesse, priorité diaphragme, manuel, programmes-résultats (7), mode profondeur de champ
- Mesure de l’exposition : TTL
- Plage d’exposition : IL 0-20
- Type de mesure : Evaluative multizone (35), pondérée centrale, sélective (9 %), ponctuelle (3,8 %)
- Histogramme : Prise de vue et consultation (luminance ou RVB)
- Compensation d’exposition : +/-4 IL par 0,3 ou 0,5 IL
- Bracketing d’exposition : 3 vues vues (+/-2 IL par 0,3 ou 0,5 IL)
- Vitesse : 1/8 000 à 30 s
- Vitesse de synchro X : 1/250 s
- Rafale : 6,3 im/s (16 Raw, 90 Jpeg)
- Retardateur : 2 ou 10 s
- Balance des blancs : Auto, préréglée (6), manuelle, 9 niveaux de correction bleu/ambre ou magenta/vert, réglage de 2 500°K à 10 000°K
- Bracketing balance des blancs : oui (3 images)
- Réglages divers : 6 styles d’image prédéfinis et 3 personnels (contraste, saturation, accentuation, teinte), mode monochrome avec filtres, 25 fonctions personnalisées
- Prise flash : Griffe
- Contrôle du flash : E-TTL II
- Flash intégré : NG 13 (couverture 27 mm en équiv. 35 mm)
- Compensation d’exposition au flash : +/-2 IL par 0,3 ou 0,5 IL
- Commentaires sonores : -
- Visée : Reflex optique (95 %, 0,95x, 22 mm)
- Moniteur : LCD TFT 3 pouces, 920 000 pxl
- Ecran LCD de contrôle : -
- Visée LCD temps réel : Oui, avec grille, histogramme L ou RVB, simulation exposition et autofocus 1 zone
- Modes d’affichage en lecture : Zoom 1,5x à 10x, index (4 ou 9), accès calendaire/dossier, histogramme RVB, diaporama
- Stockage : CompactFlash I/II compatible UDMA
- Interfaces : High-speed USB, vidéo (PAL/NTSC), mini HDMI
- Configurations utilisateur : 3 maxi (réglages d’images)
- Mémoire à l’allumage : -
- Touches personnalisables : 1
- Divers : Priorité hautes lumières, optimiseur d’exposition, réduction du bruit et du vignettage
- Télécommande : Filaire ou infrarouge optionnelle
- Logiciels : Digital Photo Professional, EOS Utility, Photo Stitch, Picture Style Editor
- Accessoires fournis : Accus et chargeur/adaptateur secteur, bandoulière, 1 câble USB, 1 câble vidéo
- Alimentation : Un accu Li-Ion (7,4 V, 1 500 mAh)
- Dimensions : 145,5 x 107,8 x 73,5 mm
- Poids : 730 g (nu)


via le monde de la photo


Canon EOS 50D : 15 mpix format APS-C, 6,3 i/s, 1499 euros

26 août 2008 06:00


Canon dévoile un nouveau reflex expert doté d'un tout nouveau capteur 15,1 Mpix au format APS-C (coefficient 1,6x) : l'EOS 50D (1499 euros nu)

Canon EOS 50D
L'EOS 50D et ses 15 millions de pixels viennent déjà remplacer l'EOS 40D.

Ceux qui attendaient une évolution du reflex plein format EOS 5D devront encore patienter (il reste toujours un espoir pour la Photokina...). Pour la nouvelle collection automne 2008, c'est un nouveau boîtier qui vient étoffer la gamme EOS : l'EOS 50D.


Principales caractéristiques techniques
Canon EOS 50D
Capteur : CMOS 15,1 Mpix, 22,3 x 14,9 mm (coef : 1,6x) avec un "nouveau" système antipoussière
viseur : pentaprisme à 95%. Grossissement 0,95x. Verre de visée Precision Matte Ef-A. Visée sur écran LCD
Sysème autofocus : TTL-CT-SIR par capteur CMOS, 9 collimateurs AF de type croisé. Visée directe : détection de contraste et reconnaissance des visages.
Mesures d'exposition : TTL à pleine ouverture sur 35 zones SPC
- Mesure évaluative (couplée à n'importe quel collimateur AF)
- Mesure partielle (environ 9% du viseur, au centre)
- Mesure spot (environ 3,8% du viseur, au centre)
- Mesure moyenne à prédominance centrale
Sensibilité : Auto (100-1600), 100-3200 (par incréments d'1/3 ou d'1 valeur)
Extensible à H1 : 6400 et H2 :12.800
Obturateur : 30-1/8000 sec, bulb
Écran LCD : 3 pouces, 920 000 points, définition VGA
Rafale : 6,3 i/s sur 90 vues en JPeg et 16 vues en Raw
Formats de fichiers : JPeg, JPeg + Raw, RAW, sRAW1, sRAW2 (14 bits, Canon original RAW 2ème édition)

Vous pouvez télécharger les spécifications techniques complètes de l'EOS 50D au format PDF.

Pour son nouveau boîtier, Canon a placé la barre beaucoup plus haut. Plus haut que tous les concurrents. Le nouveau capteur APS-C (CMOS 22,3 x 14,9 mm) embarque plus de 15 millions de pixels, ce qui en fait, dans le monde du format APS-C, le capteur le plus détaillé du moment.
Voilà de quoi ravir les services marketing et les accros aux mégapixels.
L'autre grande nouveauté, c'est l'arrivée d'un nouveau processeur de traitement des images DIGIC 4. Il fallait sans doute un processeur plus puissant et plus rapide pour digérer l'impressionnant volume d'information tout en conservant une rafale à 6,3 i/s en JPeg ou en Raw (au passage, vous noterez le nouveau format sRaw2 sur lequel nous reviendrons quand nous aurons plus d'informations).
Le nouveau processeur doit également traiter un signal plus bruité (la densité est photosite est plus élevé que sur le précédent modèle). D'après Canon "de nouveaux procédés de fabrication, ainsi qu’une nouvelle conception des photosites et de leurs micro-lentilles permettent d’augmenter les capacités de collecte de la lumière par les capteurs". Le nouveau DIGIC 4 permet d'ailleurs d'accéder à des sensibilités ISO encore inconnues sur les boîtiers Canon : 12 800 ISO.
Les prochains acquéreurs d'un EOS 50D découvriront également l'affichage en haute définition (VGA : 640 x 480 pixels) avec un nouvel écran LCD de 3 pouces capable d'afficher 920 000 points. Bien sûr, il sera possible de bénéficier de cette définition pendant la visée directe (liveview). Par ailleurs, le 50D utilisera un système de reconnaissance des visages pour accélérer la mise au point. Ce système AF viendra compléter les classiques modes AF par détection de contraste ou par détection de phase avec abaissement du miroir.

Le reste de la fiche technique du Canon EOS 50D est un peu plus classique et le nouveau boîtier reprend certaines caractéristiques du 40D : même capteur AF sur 9 collimateurs en croix (les collimateurs centraux sont opérationnels jusqu'à f/2,8), même agréable viseur pentaprisme 0,95x et même système de mesure (avec la mesure spot) et globalement l'interface du boîtier n'évolue pratiquement pas.

Le Canon EOS 50D sera disponible au mois de septembre selon différentes configurations :
- Canon EOS 50D nu : 1499 euros
- Canon EOS 50D + 18-200 mm IS : 2099 euros
- Canon EOS 50D + 17-85 mm : 1899 euros

Canon EOS 50D dos
Canon EOS 50D et son écran LCD 920 000 points.

Canon EOS 50D dessus
La molette de sélection des programmes dispose d'un nouveau mode CA. D'après Canon ce "nouveau mode auto créatif règle automatiquement la mise au point et l’exposition tout en permettant de peaufiner légèrement des réglages créatifs tels que la netteté de l’arrière-plan." Des explications seront nécessaires...

Canon EOS 50D



Le Canon EOS 50D a été officiellement présenté ce matin. Nous avons eu le temps de prendre (rapidement) en main le nouveau reflex équipé du 18-200 mm. De quoi délivrer une première impression.

Avant tout, il convient de préciser que l'EOS 50D ne vient pas, contrairement à ce que j'annonçais ce matin, remplacer le 40D, mais complèter la gamme reflex EOS.

Le capteur CMOS 15 Mpix qui équipe le nouvel EOS 50D est d'une conception entièrement novatrice avec une optimisation de l'espace des micro-lentilles (il n'y a plus d'espace entre celles-ci) pour maximiser l'arrivée de la lumière sur les photosites. Ce nouveau capteur est également plus rapide que celui présent dans le Canon EOS 40D (1,5x plus). Il est en outre épaulé par le processeur DIGIC 4 (lui aussi plus rapide que la précédente version) et qui assure de nombreuses fonctionnalités dont : la réduction du bruit sur plusieurs niveaux (désactivé, faible, standard et importante), la correction automatique de la luminosité, la mise sous tension...Notez que le mode rafale n'est pas dégradé par la gestion du bruit électronique sauf en mode Important.
On remarquera que le passage en mode priorité Haute Lumière est désormais signalé à la fois dans le viseur et sur l'écran LCD par la présence d'un symbole D+.
Le 50D intègre désormais une correction automatique du vignetage et embarque 26 profils d'objectifs (essentiellement des grand-angles EF-S et EF et quelques téléobjectifs). Il sera possible d'augmenter cette base de données jusqu'à 40 objectifs via Pictures Utility.
Le mode visée directe dispose de 3 modes AF. Le mode détection des visages permet de détecter jusqu'à 35 visages. Une simple pression sur le multicontrôleur permet de commuter le mode AF détection des visages au mode AF directe (rapide).
Le système antipoussière a été amélioré. Le filtre passe-bas est traité avec de la fluorite pour renforcer la répulsion des poussières.
Le lecteur de cartes est compatible UDMA et permet une vitesse de transfert de l'ordre de 133 Mo/s (la plupart des cartes actuelles sont à 45 Mo/s).
Les deux modes sRaw et sRaw2 permettent de limiter la taille des fichiers Raw (ils devraient "peser" environ 30 Mo) en diminuant la définition des images par interpolations des pixels. Le mode sRaw a une définition de 7,1 Mpix alors que le sRaw2 a une définition de 3,8 Mpix.
L'EOS 50D dispose d'une prise mini HDMI. Le câble nécessaire pour relier le reflex à un téléviseur HD sera vendu en option.
Deux nouvelles touches font leur apparition : une touche Fn personnalisable (mais peu d'options sont sélectionnables : qualité des images, bracketing d'exposition...) et une touche pour la visée directe.

Nous avons eu également quelques explications sur le mode CA (mode auto créatif dont vous pouvez apercevoir le fonctionnement dans la vidéo). Celui-ci permet de jouer, via des curseurs, sur des paramètres comme la netteté du fond ou l'exposition du sujet. Si la démarche est louable (les notions d'ouverture et de profondeur de champ ne sont pas familières pour tout le monde), on se posera la question de la légitimité d'un tel mode sur un reflex expert. En outre, la mise en oeuvre est assez laborieuse avec des pictogrammes pas facilement identifiables et des manipulations à répétitions pour opérer les changements.

Il est possible de réaliser des micro-réglages de la mise au point (problème de front ou back focus) et d'enregistrer les réglages pour 20 objectifs. Enfin, il est possible d'enregistrer directement les données de copyright dans les champs IPTC des images.

La première prise en main du 50D n'est pas déroutante : le boîtier est pratiquement similaire à celui du 40D. On retrouve donc un reflex bien construit (avec des joints étanches sur les trappes carte et batterie), un viseur plutôt agréable et un autofocus nerveux. L'écran LCD 920 000 points apporte un indéniable confort et la détection des visages s'est montrée des plus véloces.
Bien sûr avec des photosites très petits, on pouvait s'interroger sur le traitement du bruit électronique. S'il n'est pas possible de se prononcer définitivement avant les tests d'un exemplaire définitif, les quelques clichés réalisés se sont montrés vraiment étonnants pour un capteur APS-C jusqu'à 6400 ISO. Avec une définition de 15 Mpix, nous sommes plus qu'impatients de voir les résultats avec un firmware définitif.
Concernant le 18-200 mm IS, l'impression est plus mitigée. Cette optique était attendue, elle pourra décevoir le photographe exigeant. Si la luminosité est de bon aloi (f/3,5-5,6) avec un système de stabilisation, on regrette que la motorisation ne soit pas USM (pas de retouche du point pendant les mouvements), l'absence d'échelle de distance et le parasoleil vendu en option.

via focus numerique